Dans mes caisses je tombe sur ce montage photo que j'avais réalisé en 2011, après avoir vu la rétrospective des photos d'Hervé Guibert à La Maison Européenne de la Photographie.
Je ne pouvais pas mieux dire.
Sans doute me revenait ce livre de Boris Vian "L'écume des jours" lu il y a si longtemps.
Avant de remonter dans mon atelier.
Ici, toujours dans la plaine silencieuse.
Mon corps toujours à toi immensité sans oiseaux.
Plus de mots pour dire tes maux et pourtant ce printemps, tu ne manques pas de fleurir tes colzas.
Contre toute attente ici un corbeau sillonne le ciel.
Les corbeaux étaient, il n'y a pas si longtemps, tout autant nombreux que dans les tableaux de van Gogh. Nettoyeurs de route.Toujours promptes à s'envoler avant que les véhicules passent.
De mauvaise réputation forcément.
D'une intelligence incroyable.
Une artiste plasticienne Violaine Laveaux a su réhabiliter à juste titre ce merveilleux oiseau lors de ses installations.
La Nature est mon corps, mon corps est la nature.
Infiniment nous sommes liés.
Infiniment nous nous tenons.
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